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Photo du rédacteurCharlène LABESTE

Journée internationale de la BPCO


Vous présentez une toux chronique, des expectorations et/ou un essoufflement de manière persistante ? Ne sous estimez pas ces symptômes et consultez pour contrôler votre souffle.

 

En ce 21 novembre, journée internationale de la BPCO, faisons le point sur cette pathologie :


BPCO ? Ces quatre lettres ne vous disent certainement pas grand chose, pourtant il s'agit de la 3ème cause de mortalité en France et son incidence ne cesse d'augmenter ces dernières années.

La Bronco Pneumopathie Chronique Obstructive représente un problème majeur de santé publique en raison de sa fréquence et du risque évolutif vers l’insuffisance respiratoire chronique.


Qu'est-ce que la BPCO ?

Selon la Haute Autorité de Santé (HAS) 2019, la BPCO est « une maladie respiratoire chronique définie par une obstruction permanente des voies aériennes ». Autrement dit, c’est une maladie inflammatoire progressive qui touche principalement les bronchioles, puis les petites bronches et le parenchyme pulmonaire dans son évolution.


Un fléau qui s'attaque à vos bronches

Dans plus de 3 cas sur 4, le tabagisme (actif et/ou passif) est en cause, bien avant les expositions professionnelles ou une cause héréditaire.

Les symptômes sont évolutifs et caractérisés par une toux grasse (expectoration) quotidienne (particulièrement le matin, plus de 3 mois par an et 2 années consécutives) qui précède de quelques années l’essoufflement (dyspnée) d’abord pour des efforts importants puis des efforts de moins en moins importants, puis au repos. L’essoufflement est souvent un signe que la maladie est avancée..

Des infections respiratoires à répétition font également partie du tableau clinique.

Autant de signes qui continue à s’aggraver tant que l'exposition (au tabac, aux substances toxiques...) persiste...


Quelques chiffres :

Dans les pays industrialisés, la BPCO touche entre 5 et 10 % des plus de 45 ans, dont 80% des cas sont dus au tabagisme.

En France, entre 2,5 et 4,5 millions de personnes soufrent de BPCO, mais le diagnostic n’est établi que chez environ un tiers des malades. Plus de 18 000 décès sont recensés chaque année.

Le nombre de morts par BPCO dans l’hexagone excède celui des accidents de la route : 16 000 par an et on estime que 60 000 personnes souffrent déjà d’une insuffisance respiratoire chronique...

Un dépistage précoce pour prévenir la maladie

La BPCO doit être dépistée le plus précocement possible car les lésions broncho-pulmonaires sont irréversibles et aucun traitement ne peut les faire disparaître. Pour réaliser un diagnostic précoce de l’obstruction des bronches, le seul moyen est la mesure du souffle.

En effet, le diagnostic positif repose sur la mise en évidence de l’obstruction bronchique lors d’une Epreuve Fonctionnelle Respiratoire (EFR). La spirométrie permet d’évaluer la fonction ventilatoire en mesurant les volumes d’air mobilisés par les mouvements respiratoires. Elle apprécie notamment le Volume Expiratoire Maximal à la première Seconde (VEMS) et la Capacité Vitale Forcée (CVF). Les mesures sont comparées aux valeurs de référence basées sur l’âge, l’IMC, le sexe et l’ethnie. Le diagnostic est confirmé lorsque le rapport VEMS/CVF est inférieur à 70%.

Comment prévenir la BCPO ? Pour prévenir la BPCO, il est important de limiter les expositions nocives, et notamment de ne pas fumer ou d'arrêter sa consommation de tabac.

En novembre, c'est le mois sans tabac, et si c'était l'occasion d'arrêter !!

Saviez-vous qu' 1 mois sans fumer, c'est 5 fois plus de chances de réussir d'arrêter !!

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